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corazon

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29 novembre 2007

Berlin

Berlin est vraiment une ville folle. Bien installé chez mon frère Julien sur la Frankfurt allee(karl Marx allee) j'ai tout loisir de découvrir cette ville immense. Coté nuit, des bars et des clubs, entre squats et locaux désafectés, matériaux de récupérations, murs bruts, expos temporaires. Baucoup de grandes bières (ein biere bitte). Concert ou DJ mellant punk, rasta, clubers(et bien d'autre) de toutes nationalités. Coté jour, une ville gigantesque et chargée d'histoire. Le vélo pour aller du reichtag à la tour de télé en passant par le zoo et le mémorial de l'holocauste sans oublié les zones abandonnées. Et puis il y aura bientot un bar Ponot dans cette grande ville...à bientot. Alex Berlin es una ciudad loca con monton de bars y de clubs muy alternativos. Se mescla todo typo de gentes y de musicas. Las cervezas son muy grandes. De dia es una ciudad con una historia muy presente, el muro, las zonas abandonadas desde 89 y monton de lugares myticos como el zoo o el Reicchtag.Y pronto el bar de mi hermano. Hasta luego. Alejandro NB: photos dans les liens fotografias a ver (o no)
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3 novembre 2007

De nouveau en mouvement

De nouveau en mouvement après de bons et longs mois auvergnats (photos de France) à servir des cafés... Berlin se profile à l'horizon... et Paris est toujours aussi bon.

4 juin 2007

Paris... épilogue

Depuis hier je suis à Paris ou j'ai retrouvé avec un grand plaisir le Pierrot ... enamourado... la vie a continuée.

24 heures de voyage... collé à mon hublot je n'ai  pas envie de parler... un peu perdu un peu ému.

   Je réalise alors que la, à dix kilomètres sous mes pieds l'amérique du sud est en train de se donner à moi sur fond de grand ciel bleu. Je ne peu plus la toucher mais elle est la. Déjà loin mais si présente... lacs, salars, fleuves, cotes rocailleuses et petites maisons m' apparaissent. Et puis la cordilière se dresse enneigée et ensoleillée. Forte est sereine elle se perd dans l'horizon. J'ai pris ca comme un au revoir.

   Puis ce fut le survol du Brésil et le soleil qui s'en va ... Après avoir volé un moment dans le rose, la nuit c'est installée. La lune était grosse et ronde, la constellation du scorpion disparaissait peu à peu me rappelant que je changé d hémisphère. J'ai traversé l obscurité pour me retrouver en Europe. Nuit calme et sereine avec un petit clin d oeil de Casablanca surgit du noir.

   Un océan plus tard, un RER aux couleurs métissées de la France. Comme un petit gout d 'afrique avec des senteurs et des visages qui m ont fait penser que dans ce train bigarré je retrouvais quelque chose que j avais cru laisser de l'autre coté de la mer. Le sourire d'une petite fille noire d une beauté irradiante me remplit de joie. Serais- ce possible que la France m'apparaisse désormais différemment?

   Enfin les rues de Paris et un canal. Retour  au point zéro(?) avec toutefois une année de voyage bien en moi. Les odeurs,  les bruits et la caresse du soleil ont une saveur particulière. C'est le printemps. Je repense au parole de mon amie portenas qui me rassurait  lorsque j avais peur de revenir... " quand tu seras la bas profite du moment présent, laisse toi envahir les sens". Des visages et des sensations me reviennent. Estoy feliz.

   Et comme il n'y avait personne j'ai réalisé amusé que c était bien à l image du voyage, imprévisible et toujours surprenant... en me retournant j'ai alors eut le plaisir de découvrir un visage connu et inattendu.

26 mai 2007

Buenos Aires para siempre

Plus qu´une semaine avant le retour sur le vieux continent. Le temps et les évènements s´accélèrent. Encore tellement de choses à faire et à voir,et puis la France qui se rappelle à moi. Ce retour est un mélange de plaisir et d´excitation auquel s´ajoute un peu de tristesse. Mais bon, comme diraient Guillaume en parlant de Buenos Aires ou Stéphane du continent, quand on y à goûté il est impossible de ne pas y revenir...

Je profite donc des derniers moments avec les amis porteños et jubile intérieurement à l´idée de vous voir bientôt. Je devrai passer quelques jours sur Paris avant de gagner Clermont et le Puy... donc au plaisir de vous revoir.

Et puis à propos de Paris ou je rentre le 3 dans la matinée, j´ai bien envie de profiter du printemps au bord du canal Saint Martin... je crois que je vais aller y pic-niquer autour de 12 h ... au niveau du bar "Le Prune"... rive du soleil... si le train ou le métro ne vous font pas peur on pourra peut être goûter un petit vin Argentins ensemble.

Hasta luego caballeros y señoritas    ;)

13 mai 2007

Buenos Aires

Voila une dizaine de jours que je suis dans la capitale Argentine. La ville se découvre doucement au fil de mes balades. Ce qui est impressionnant c´est sa dimension européenne. Ici on ce sent plus pret de Paris ou Barcelone que de la Patagonie ou des plateaux Andins. L´architecture, les gents et l´offre culturelle sont vraiment proches du vieux continent. L´esprit musical et plutot rock, les filles sont ravissantes et les gents adorables.

C´est un bon point de départ pour regagner l´Europe. J´ai mon billet depuis trois jours, je rentre le 2 sur Paris. Mème si il me reste quelques jours je sens un petit vent de départ. Ce mélange la tristesse de laisser un continent aussi accueillant, la joie de vous retrouver  et le plaisir de tous les moments vécus ici.

J´ai revu Guillaume (encore un ponot sur le continent) que je n´avais pas vu depuis les années lycée. Malheureusement il est reparti au Pérou ou il travaille. Je ne suis cependant pas seul, je revois beaucoup de porteños (habitant de Buenos Aires) rencontrés durant mon voyage. Ce qui me permet de vivre Buenos Aires de l´intérieur.

Parmi quelques bons moments il y eut la visite du quartier mythique et populaire de Boca, un dimanche à flaner aux puces de San Telmo, le match de Boca junior, une discothèque cubaine et... beaucoup de choses. Vous devriez venir à Buenos Aires.

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29 avril 2007

Au pays de Juan Manuel Fangio

Dans la ville del Calafate au sud de la Patagonie Argentine le besoin de casser les habitudes de transport c´est fait sentir. Remonter dans le nord al dedo (en stop) paraissait faisable. A l´auberge j´ai rencontré un norvégien qui vit au Colorado et qui lui aussi était bien motivé par l´aventure. Comme ne ne voulions pas choisir la facilité et que nous avions très envie de découvrir la route 40 (celle qui remonte du sud au nord à l intérieur des terres en longeant la cordillère) nous sommes partis sur cette route quasiment déserte en cette saison.

Le premier jour comme nous étions à la périphérie del Calafate et dans la direction del Chalten nous n avons pas eut de difficultés pour rencontrer des véhicules.Le premier ä nous prendre a son bord fut un chauffeur routier du nom de Guillermo qui se rendait au chalten pour prendre livraison d une machine. Puis ce fut Javier dans son vieux dodge qui rendait visite à un ami dans une hacienda situé à 15 km  la route principale. Nous nous sommes échoué sur la route 40 à quelques km du village de tres lagos et avons improvisé un bivouac de fortune au milieu de nulle part. Le lendemain nous avons attendu des heures pour finir d´arriver au village en camion poubelle. Devant la quasi nullité du trafic sur la 40 nous avons décidé de repiquer vers l est pour rejoindre la route 3 plus fréquentée. Un ingénieur en travaux public nous à alors pris dans son pick up alors que nous prenions le soleil depuis 2 heures a la sortie du village. Sur la route de terre ce fut un peu le dakar et nous avons rapidement avalé les 300 km qui nous séparaient de la route 3.

Puis les camions et les voitures ce sont enchaînés. J´ai laissé Orlando mon ami Norvégien à Comodoro puis j´ai continué vers le nord.

A voyager en stop on apprend évidemment beaucoup sur les gens du pays et sur la région. Un ouvrier qui travaille le marbre nous a fait visiter l'estancia de son ami. Nous avons été arrêté par un barrage de professeur en train de manifesté et avons sympathisé avec eux,

. La plupart de nos pilotes ne sont pas de la Patagonie mais des grandes villes du nord. Ils descendent soit  pour prendre livraison ou pour  pour y travailler. La Patagonie est en plein essor, les industries pétrolifères, le tourisme, les nouvelles routes en construction (le présidant patagon accorde les financements) et les administrations se multiplient et attirent la population dans ces contrées lointaines.

Il y a eut de bonne rencontre comme celle de Pédro avec qui on à parlé foot, musique et Argentine pendant plus de trois heures sans voir le temps passer. Celle de Pablo, la soixantaine qui travaille dans les canalisations, il parlait fort et était trés curieux de la vie en France. Comme beaucoup il en connaît beaucoup sur les bons vins argentins et sur les meilleurs façons de cuisiner les steak  . Et puis il y a eut César qui m´a raconté des histoires salasses pendant trois heures en me demandant si je comprenais et qui devant mon hésitation remettait ça avec les gestes et les bruits pour être bien certain que je comprenne..Parfois nous partageons le maté. ce qui donne vraiment la sensation d´être en argentine voir Argentins.

Les km ce sont enchaînés. plus nous remontions au nord plus les températures devenaient douces. Les paysages sont restés les mémes. De grandes étendues plates qui se perdent dans l horizon. Quelques troupeaux de guanaco errant entre les herbes jaunes et les quelques buissons qui peuplent cette terre. Une route toute droite entourrée par les clôtures des haciendas..

1500 km plus au Nord j'ai finalement laissé la route 3 pour rejoindre la région de Bariloche... en bus cette fois.

18 avril 2007

Torres del paine dans photos du chili

12 avril 2007

Ultima esperanza

   A nouveau sur la route, je ne m´en lasse pas, c´est vraiment agréable de prendre un bus au petit matin pour une destination inconnue... même si au montagne d´Ushuaia se substituent le froid et la grisaille de Puerto Natales. Ville qui est la porte d´entrée du parc "Torres del Paine" au Chili. Comme dans les autres villes du bout du monde les maisons sont en taules, les vieilles américaines occupent les impasses et les chiens errent dans les rues. Il ne fait évidemment pas très chaud et c'est plutôt gris et pluvieux. Je ne vous cacherai pas que c´est dans ces moments la que vos messages sont les meilleurs ...

Un petit goût de fin de voyage commence à poindre en moi...

Quoi! C´est déjà fini! J´ai pourtant encore tellement de choses à voir.

Mettre mot, profiter du temps qu´il me reste à vivre ici... trouver ou non une réponse à la question que certains m´on posé et que je me suis moi même posé... que suis je venu chercher sur ce continent?

Et puis faire en sorte que le rêve continu? Toutes ces belles personnes rencontrées au milieu de cette nature si grandiose. Autant de moments intenses  ou il n´y a pas de doute, la vie est belle. Pourquoi en France parait elle parfois si ennuyeuse? Je regarde les élections, on peut pas dire que ça fasse très envie de rentrer. Ça en devient révoltant...Ils nous emmerdent à toujours faire vibrer les mêmes cordes. Éteignez les TV, arrétez de lire la presse... allez vous balader avec votre amoureux ou votre amoureuse.

Comment identifier le gène du mal-vivre en France... trop conformiste en étant persuadé du contraire? Trop immobile ?Trop matérialiste(sûrement). Condamner à abandonner ces aspirations adolescentes?

Vastes problèmes...suggestions bienvenues.

Et puis j´ai une pensée pour les élèves de Saint Omer qui m´accompagne... à juste titre ils me font remarquer que je ne les ai jamais mentionné dans le blog alors que leur présence est très importante. Celle ci se manifeste par des messages, l´écriture d´une pièce de théatre me mettant en scène à l´ aéroport de Quito sans mon sac à dos(qui arrivera finalement le lendemain) et une expositions concernant mon voyage. Merci les jeunes, je n´ai pas eut l´occasion de vous le dire mais ça me va droit au coeur. Tout le monde n´a pas la chance d´être au centre d´une pièce de théatre...

Hasta luego, je vais marcher quelques jours dans le parc du Paine... histoire de méditer à tout ça...

2 avril 2007

Alex photos Argentine dans les liens

23 mars 2007

Le grand sud

A contre coeur mais préssé par l´hiver j´ai pris l´avion pour rejoindre Punta Arenas. J´aurai bien aimé continuer ma descente vers le sud par la route.

Me voici donc en Patagonie, je devrai rejoindre Ushuaia et un ami de Steph qui vit en haut du téléphérique. Je n´ai pas plus d´information si ce n´est que c´est l endroit d´ou l´on peut voir les plus jolie couchés de soleil...

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